A partir de 1943, la menace d’un débarquement naval anglo-saxon incite les responsables allemands à lancer la construction du Mur de l’Atlantique, mis en chantier depuis Dunkerque jusqu’à Hendaye par l’organisation Todt.
Grâce à la main d’œuvre réquisitionnée dans les régions voisines et au concours de certaines entreprises françaises, casemates, bunkers, batteries d’artillerie et stations radars, protégés par d’épais murs en béton, permettent à la Wehrmacht de surveiller et de riposter si besoin.
Un cordon de mines vient compléter le dispositif tout au long du littoral, et notamment au Pays basque, considéré comme particulièrement vulnérable à une attaque anglaise.