la résistance morale
et chrétienne
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Le repli général des troupes allemandes est ordonné le 18 août 1944, suite au débarquement en Provence, les négociations sont menées durant une dizaine de jours pour éviter la destruction de la ville et de son port. L’évacuation des troupes allemandes est cependant émaillée d’incidents en ville et en banlieue.
Selon des termes de l’accord Kühnemann-Rougès, les troupes des FFI ne peuvent entrer en ville qu’à 00 h 01 le 28 août 1944, les Allemands ayant jusqu’à minuit pour partir. Les libérateurs sont tous reconnaissables à leur tenue hétéroclite de maquisards, tenant l’arme au poing en signe de victoire et arborant fièrement leurs brassards flanqués de la lettre V écartelée de la croix de Lorraine.
Une joie indicible envahit les rues de la ville durant toute la journée du 28 août 1944, où se mêlent cris d’allégresse, chants patriotiques, rondes et farandoles improvisées.
28 août 1944, arrivée des FFI place Gambetta
FFI, place Gambetta
Des FFI du bataillon du Blayais entourent des prisonniers allemands, place de la Comédie
Devanture du local des Milices patriotiques
Foule acclamant un convoi de Résistants
La cloche annonce la libération de Bordeaux
De jeunes gens brûlant un portrait de Hitler
Les enseignes du Parti populaire français brûlent
Devant l’Hôtel de Ville, le capitaine Lustack, dit Toubib
Ronde autour des enseignes du Parti populaire français qui brûlent, rue Sainte-Catherine
Foule réunie pour assister à la tonte de femmes accusées de collaboration avec les Allemands
Deux hommes rasent une femme accusée de collaboration avec les Allemands
17 septembre 1944, le général de Gaulle à Bordeaux