1923
{ Gironde }
Résistante déportée

Avec la complicité de son père, membre actif de la résistance bordelaise, Germaine Bonnafon assure la distribution de tracts rédigés par le communiste Charles Tillon, auteur du premier « appel » à la lutte.
En juillet 1942, la jeune fille est âgée de 20 ans. Son père a été fusillé et elle se retrouve hors la loi, recherchée par la police de Bordeaux.
Dans la clandestinité, elle va de cache en refuge avec la crainte permanente d’être arrêtée. Elle parvient néanmoins à reprendre contact avec la Résistance et trouve même l’audace de revenir à Bordeaux. Elle participe à l’évasion d’une de ses camarades, détenue dans le camp d’internement administratif de Mérignac. Mais son retour à l’action est de courte durée : en avril 1943 elle est arrêtée à la gare Saint-Lazare de Paris par la police française, puis déportée à Ravensbrück.