1927
{ Puy-de-Dôme - Paris }
Opérateur radio

Issu d’une famille d’officiers, Roland Cléry passe avec succès et à l’âge de 12 ans l’examen d’entrée au Prytanée militaire de la Flèche. Mais la rentrée scolaire coïncidant avec la déclaration de guerre et son père, membre du corps expéditionnaire de Narvik en Norvège, passe avec armes et bagages du côté de la France libre, à Londres. Avec sa mère, Roland Cléry est réfugié à Clermont-Ferrand.
Fin 1942, à lʼâge de 15 ans, il est sollicité par le commandant Marandet, ami de son père et membre des Services de renseignement de l’armée d’armistice. Celui-ci, animateur de réseau SR Kléber, en contact direct avec Londres, cherche un opérateur radio. Ayant appris le langage morse chez les scouts et initié aux transmissions par son père, Roland est le candidat tout trouvé. Il travaille dans un premier temps dans le Puy-de-Dôme où, pour échapper aux Allemands il déménage souvent.
Envoyé à Paris fin 1943, il occupe une chambre de bonne au Pigeon Voyageur à Solferino. Là, il reçoit les communiqués russes de Bucarest qu’il transmet aux Anglais…. Les messages diplomatiques. A Paris, le risque d’être pris est moindre, puisque les fréquences sont brouillées et, les Allemands ont du mal à situer les transmissions. Il arrive néanmoins que les Allemands coupent le courant pour isoler les opérateurs… là aussi, Roland Cléry trouve la parade !
Une fois Paris libéré, Roland Cléry s’engage dans la 1re armée du général de Lattre de Tassigny. Légèrement blessé à Strasbourg, il est rapatrié à Paris. Il part comme volontaire en Extrême-Orient, il demande sa démobilisation en 1946.