Un lycéen parisien en Résistance
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Pendant la Seconde Guerre mondiale, à partir d’automne 1940, le Fort de Romainville sert de camp d’internement. L’occupant y interne d’abord des personnes qu’il ne compte pas juger devant ses tribunaux militaires, ainsi que des ressortissants des puissances ennemies et des prisonniers de guerre. A partir d’août 1942, le camp devient aussi une réserve d’otages arrêtés en représailles des attentats de la Résistance. Annexe du camp de Compiègne, avec lequel le fort de Romainville forme le Frontstalag 122, le lieu devient à partir de 1943 un point de départ en déportation vers les camps de concentration nazis.
Assimilé à un lieu de massacre pendant quatre ans (voir le film réalisé par le Comité de libération du cinéma français « La libération de Paris » qui, en montrant un plan des fusillés de Romainville, marquera la société), le site redeviendra tout de même une enceinte militaire après la guerre. A l’entrée, trois plaques rappellent le destin du Fort sous l'Occupation.