itinéraire d’un déporté
9:45
1920
{ Gard }
Chef militaire adjoint de l'Aigoual-Cévennes
Jeune militaire en formation de radio navigant, Jean Castan est le témoin de la débâcle et de l’évacuation des troupes alliées du port de Saint-Malo. Il récupère les camions, armes et matériel abandonnés pour rejoindre ses Cévennes natales. Après un court engagement dans l’armée d’armistice, il passe avec arme du côté de la Résistance. Etant l’un des rares à avoir des notions militaires, il assure à la demande de René Rascalon, chef départemental des maquis Cévenols, le commandement du maquis Aire de Côte, à partir du printemps 1943.
Suite à l’attaque du maquis par des parachutistes allemands, le 1er juillet 1943, Jean Castan rejoint Rascalon à Saumane et quelques jours plus tard, le maquis de Lasalle. Il y devient l’adjoint du commandant Marceau et participe à tous les coups de main du corps franc, dont la fameuse bataille du château de Cornely. A la mort de Marceau, il est nommé chef militaire adjoint du rassemblement des maquis à l’Aigoual Cévennes.