1926
{ Gard }
Membre du Front national

Jacqueline et sa grande sœur ont été élevées aux accords de l'Internationale, dans une famille engagée dont le père fut l’un des premiers maires communistes du Gard. À 10 ans, Jacqueline servait la soupe aux grévistes du Front populaire, tandis qu'à la maison étaient hébergés des réfugiés de la guerre civile espagnole.
Dès 1940, la jeune adolescente refuse de chanter « Marechal nous voilà » et écrit avec une camarade de classe des papillons anti-vichystes. Toute la famille est engagée dans la Résistance. Très vite, Jacqueline est mise à contribution des actions du Front national. Tous les jours, elle porte dans son cartable les messages et les tracts confiés par son père. Le mot d’ordre : « tu n'as pas d'amis, tu ne parles pas, tu ne dis rien »