résister sans armes
7:42
1926
{ Bas-Rhin }
Réfractaire à l'incorporation de force
Jeune lycéen strasbourgeois élevé dans une famille de patriotes, Francis Rapp assiste impuissant à la germanisation – à la nazification – de son pays. Changement de patronyme, installation de colons allemands, embrigadement dans les Hitlerjugend.
A partir de décembre 1942, il intègre un groupe de scoutisme clandestin qui réunit une vingtaine de jeunes au Mont Saint-Odile. Bravant l'interdit, le groupe débat dans la langue de Molière de littérature française interdite.
Lorsqu'en 1943 se profile l'incorporation dans l'armée allemande, Francis Rapp décide de s'esquinter la santé pour être révoqué. Le jeune homme ne dors plus, ne mange plus et fume plus que de raison. Le 24 juin 1943, il obtient un sursis d'un an, mais sa mauvaise condition physique le prive de son rêve : intégrer un jour Saint-Cyr.