Portrait d'un leader de la résistance
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A Alger, on désigne l'opération de secours par le nom de code Vésuve. Le Général Giraud mène cette opération de sa seule initiative ce qui lui vaudra la perte de la coprésidence du CFLN (Comité français de Libération nationale). C'est le général Henry Martin qui est chargé de son exécution en Corse. Les premières unités, toutes françaises, arrivent à Ajaccio le 13 septembre, et rejoignent à partir du 17 les Corses qui combattent les Allemands depuis le 10. Le commandement négocie avec le général Magli qui met à la disposition des Français des moyens en artillerie et transports. Un commando américain de 400 hommes rejoint les forces françaises. Les Etats-Unis fournissent aussi des équipements et un appui limité de l'aviation tactique sur la côte orientale par laquelle transitent les troupes allemandes. A la fin de septembre, Bastia est le principal objectif. La ville encore tenue par les Allemands est attaquée sous trois angles avec le 1er RTM (Régiment de Tirailleurs Marocains), les goumiers, le Bataillon de choc, des éléments italiens de la division Frioul, et le soutien des patriotes. C'est le 2e Bataillon du 1er RTM (commandé par le colonel De Butler), qui entre le premier à Bastia au matin du 4 octobre. La Corse libérée devient une plate-forme stratégique pour les forces alliées.