doc. N°1

André Giusti

1905 - 1943
{ Sainte Marie-Sicché }
Membre du Front National

Il est à Paris lors de l’occupation allemande et se met alors en contact avec les organisations de Résistance. Son cran est tel qu’il est choisi pour intégrer les équipes de patriotes chargés d’abattre les traîtres de la Région Parisienne. Traqué par la Gestapo, suite à l’attentat manqué contre Laval, il rentre en Corse.
C’est à Sainte Marie-Sicché, petit village où il demeure, qu’il est contacté en novembre 1942 par Arthur Giovoni et Nonce Benielli, membres de la direction illégale du Front National. Il est d’abord chargé d’organiser la Résistance à Sainte Marie-Sicché, puis dans le canton. C’est au sein du Front National qu’il va mettre sur pied un réseau de renseignement. Sans relâche il sillonne les routes pour relever les emplacements des installations ennemies. Il intègre l’équipe qui va réceptionner les armes, d’Arona à Porto-Vecchio en passant par la côte orientale à chaque «toucher» du sous-marin Casabianca. Il distribue les munitions. Envoyé dans différentes régions de l’île, il collecte des renseignements militaires et politiques. Son comportement exemplaire lui vaut d’intégrer le Comité Départemental illégal du Front National dont il deviendra le chef du service de renseignements. Le 17 juin 1943, il est en mission à Ajaccio, il est prévenu de l’arrestation imminente de son ami Jules Mondoloni par l’OVRA ( Organizzazione per la Vigilanza e la Repressione dell'Antifascismo, police secrète italienne) et décide de le rejoindre à «La Brasserie Nouvelle» pour l’aider. Des coups de feu éclatent, André Giusti tombe, mortellement atteint.
André Giusti a été décoré de la Médaille Militaire et de la Croix de Guerre avec palme par décision du général Giraud en date du 27 juin 1943.

Les Résistances

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